samedi 30 août 2008

GRAND ENTRETIEN : Maïssa BEY




Maïssa BEY
Sous le jasmin la nuit
Alger/La Tour-d’Aigues,
Éditions de Barzakh/
Éditions de l’Aube, 2004,



C’est avec une sereine détermination
que Maïssa Bey, romancière
algérienne révélée dans les
années 90, poursuit son travail
de décryptage de la société algérienne
contemporaine. En familière
des récits brefs, elle nous
donne à lire un nouveau recueil
de nouvelles composé de onze
textes dont l’un, « Sous le jasmin
la nuit », donne le titre générique
à l’ensemble. Maïssa Bey nous
invite à une plongée multiforme
dans les tréfonds d’un monde à
la fois hanté par le fantasme et
soumis au carcan de la tradition
dans les menus gestes de la vie
quotidienne. Si la romancière
s’applique sans grandiloquence
à étaler et déchiffrer les contradictions
d’une collectivité aux
diverses facettes, elle ne néglige
pas de dessiner avec finesse les
contours et les visages de destinées
individuelles. Dans un univers
où « le soleil… est féminin »,
la puissance reste l’apanage de
l’homme. Épouse (comme dans «
Sous le jasmin la nuit »), mère
(« En ce dernier matin ») ou
jeunes adolescentes saisies par le
rêve et en quête d’avenir, la
femme est toujours en décalage,
au bord du naufrage même si,
au fond, elle reste la véritable dispensatrice
de la force et de
l’équilibre. Mais dans une société
pétrie de surdité, le cri de la
femme est voué au royaume du
silence, au mieux au louvoiement
et aux postures de la dissimulation.
« Elle patauge elle bute
tombe se relève s’accroche aux
buissons de ronces recouverts de
neige elle tremble elle appelle elle
n’entend que l’écho de ce long
hurlement qui sort d’elle et se
fracasse contre nos silences. »
(p. 18). Et les plus belles rébellions
féminines contre l’ordre
masculin peuvent se conclure en
vagues écumeuses mais impuissantes
: « Et les colères qu’on ne
sait plus exprimer viennent
mourir à nos pieds, en gros
bouillons, avant même d’avoir
eu le temps de prendre forme. »
(p. 95). Le rêve comme le quotidien
s’ouvrent et se définissent
par une formule qui culmine à
l’absurde : « Nonpourquoiparceque
» (titre de l’une des nouvelles).
Plus qu’un dogme, c’est
une alchimie de la renonciation
et de l’aliénation sociale qui
rend stérile le dialogue entre
générations. Faut-il pour autant
croire que la fatalité est le maître
mot de l’univers algérien ? Au
plus profond de l’horreur, le
combat pour la dignité est de
l’ordre du possible comme dans
« Nuit et silence » qui restitue la
tragédie des femmes kidnappées,
violées et enceintes durant
les années les plus horribles du
terrorisme intégriste. « Le
fardeau de la femme » confond
le crime et la faute. C’est pour
cela que la société fermera ses
portes à la victime de ses
propres turpitudes. Elle peut
souffrir le crime mais pas le
déshonneur !
C’est dire que Maïssa Bey est
loin des pétitions de principe de
suffragettes de bonne volonté.
Car devant tant d’horreur, le
« nom de Dieu » résonne dans un
étrange vide. Parfois, le seul
recours est la fuite dans le
surnaturel à l’instar du récit
« Main de femme à la fenêtre »
qui met en scène un épisode
des tragiques inondations de
novembre 2001 à Alger.
«… Toute la ville a résonné des
appels à la prière pour la pluie.
Partout, dans toutes les mosquées
du pays, on a imploré le ciel…
La tentation de l’irrationnel
devient de plus en plus forte. On
dirait que tout se détraque, irrémédiablement.
C’est dans le
coeur des hommes qu’il faut
chercher les vraies raisons de la
sécheresse qui sévit depuis tant
d’années sur le pays. » (p. 129)
Deux autres nouvelles traitent
de la colonisation sous deux
angles différents. L’une, assurément
autobiographique (développée
dans Entendez-vous
dans les montagnes, Éditions
de l’Aube, 2002). La seconde
donne à voir les derniers soubresauts
de la guerre d’Algérie
par les yeux d’une jeune
pied-noir. Dans les deux cas,
avec sa générosité coutumière,
Maïssa Bey administre aux sceptiques
des deux rives de la Méditerranée
une belle leçon
d’humanisme.
L’ensemble du recueil ne
souffre ni de pesantes démonstrations
ni d’emphase. Elle
excelle, comme le notait Christiane
Achour1, à traquer « les nondits,
les contraintes et les hypocrisies
pour faire entendre le cri
de présences au monde ».
Maïssa Bey avec ce nouveau
recueil de nouvelles atteste une
fois de plus que la sobriété
dans l’écriture est sa marque
d’élégance.
Abdelmadjid KAOUAH


Note:
1. « Écrire en Algérie – Maïssa Bey, sept années de création », in Notre Librairie, n° 150, avril-juin 2003.




Maïssa Bey : la parole
conquise (*)
Propos recueillis
par Abdelmajid Kaouah


Abdelmajid KAOUAH :
Maissa Bey, vous faites partie de ces nouveaux
écrivains algériens qui se sont affirmés dans
les années 90, au coeur d’une décennie
tragique. Dans ces conditions, la frontière
entre l’acte littéraire créatif et le témoignage
sociologique n’était-elle pas ténue ?
Maïssa BEY :
En prenant, dans mes deux premiers livres, le
risque d’écrire sur la réalité de ce que nous
vivions dans ces années-là et non pas
simplement de décrire la réalité, je savais que
la réception de mes textes pouvait donner lieu
à des interprétations diverses sur ce qui me
poussait à écrire. Et effectivement, certains n’y
ont vu que le désir de témoigner, une sorte de
devoir de mémoire que je me serais assigné.
Cet ancrage dans le quotidien, dans ce qu’il
avait de terrible et d’insupportable pour nous,
je l’ai voulu, parce qu’il m’était impossible de
faire autrement. Je n’avais pas d’autre moyen
d’affronter cette réalité, et si je l’ai fait par le
biais de la fiction – puisque mes personnages
n’étaient pas « réels », au sens que l’on accorde
généralement à ce mot – c’est parce que,
justement, je ne me sentais pas en mesure de
faire un témoignage sociologique, et encore
moins d’analyser avec le détachement et
l’objectivité nécessaires à ce type d’écrit, la
situation à laquelle nous étions confrontés.
Abdelmajid KAOUAH :
Vous dites dans un entretien : « C’est grâce à
cet équilibre précaire entre le désir de dire et
la tentation du silence que je peux exister. »
Est-ce la conséquence de votre double
condition d’écrivain et de femme dans une
société pétrie de dissimulation et rétive à
l’introspection ?
Maïssa BEY :
Tahar Ben Djelloun écrit dans Harrouda1 : « Il
fallait dire la parole dans (à) une société qui ne
veut pas l’entendre, nie son existence quand
c’est une femme qui ose la prendre… la parole
est déjà une prise de position dans une société
qui la refuse à la femme […] la prise de la
parole, l’initiative du discours, même si elle est
provoquée, est un manifeste politique, une réelle
contestation de l’immuable. » Très jeune, j’ai pris
conscience que j’étais femme, dans un pays où
les femmes n’ont aucun pouvoir de décision,
aucune possibilité d’agir sur leur vie pour en
changer le cours. La seule chose qui m’était
donnée, sans discussion, c’était la possibilité de
faire des études. Et là aussi, j’ai très vite pris
conscience qu’il n’y avait pas d’autre voie si je
ne voulais pas subir le sort de celles qui
m’avaient précédée. J’ai pu étudier sans aucune
difficulté. J’ai eu cette chance.
Si je me place d’un point de vue purement
social – je parle de la société dans laquelle je
vis, avec le poids des traditions et des interdits
qui ne sont pas formulés explicitement –, je
suis dans une situation de transgression. Parce
que j’occupe un espace d’habitude réservé aux
hommes, et que prendre la parole en public,
même si c’est par le biais de l’écriture, c’est
transgresser le devoir de réserve qui est le
nôtre, à nous femmes… C’est en ce sens que je
peux dire que mon écriture est un engagement.
Contre le silence. Contre tous les silences, les
silences imposés par une société qui croit de
cette façonse préserver du regard et du
jugement des autres.
Abdelmajid KAOUAH :
Depuis votre première oeuvre, Au
commencement était la mer 2, vous vous
consacrez aux « destins avortés », aux petites
gens, aux laissés-pour-compte dans une écriture
à la fois sobre et décalée. Si la poésie n’y est pas
absente, l’ironie l’imprègne largement. Est-ce à
dire que pour vous l’humour reste la réponse la
moins désespérée aux avanies de l’histoire ?

Maïssa Bey: Il est vrai que dans certains textes, dans
certaines nouvelles, j’ai usé de ce droit
fondamental, à mon sens, de manier
l’humour, et ce, malgré la dureté du propos.
Non pas gratuitement, mais surtout pour
tenter d’aller au-delà de la dimension tragique
des événements qui jalonnent une vie. Je
pense qu’on établit ainsi une sorte de
connivence avec le lecteur, qu’on lui donne
ainsi l’occasion de retrouver la dimension «
tolérable » ou plus exactement humaine
présente en chacun de nous, même dans les
circonstances les plus difficiles. « Le rire est le
propre de l’homme » ? De plus, pour qui
connaît la société algérienne, et plus
particulièrement la jeunesse algérienne, ici, la
dérision est une forme très courante de
réaction face au désespoir. Pendant les années
les plus dures du terrorisme, les blagues qui
circulaient un peu partout en Algérie ne
portaient que sur le terrorisme précisément
(sur les faux barrages et autres).
Abdelmajid KAOUAH :
Dans Cette fille-là3 et plus encore dans votre
dernier recueil de nouvelles, Sous le jasmin la
nuit4, vos héroïnes sont des femmes en quête
d’identité et de liberté. Peut-on dire que Maïssa
Bey est avant tout une écrivaine féministe ?
Maïssa BEY :
J’ai parlé d’engagement plus haut. Si dire ce
qui est, donner aux femmes la possibilité de
se reconnaître dans les personnages que je
crée, si se poser des questions et mettre des
mots sur leur désir d’être, c’est être féministe,
alors oui, je suis féministe. Je peux
simplement affirmer que mon écriture est née
du désir de redevenir sujet, de remettre en
cause, frontalement, toutes les visions d’un
monde fait par et pour les hommes, de
découvrir et éclairer autrement ce que l’on
croyait connaître. J’ai envie de dire les exils
quotidiens, insidieux, destructeurs vécus par
les femmes. Je veux les sortir des réserves
dans lesquelles l’imaginaire masculin en mal
d’exotisme ou de nostalgie les a parquées, des
harems, des gynécées et autres lieux
domestiques pleins de mystères. Lieux
féminins longuement décrits par les écrivains :
les patios, centres des maisons repliées sur
elles-mêmes, et les hammams. Recréant peutêtre
à leur insu le ventre maternel humide,
obscur, chaud et protecteur. Parfois les
terrasses ou quelque balcon pour mettre en
jeu le regard de l’autre…
Abdelmajid KAOUAH :
Dans cette optique, aussi étincelantes qu’elles
furent, les oeuvres signées par des Algériennes
sont restées longtemps rares. Kateb Yacine
disait qu’une parole de femme valait son
pesant de poudre… Aujourd’hui le champ
de l’écriture féminine a pris de l’ampleur.
Quel regard portez-vous sur lui ?
Maïssa BEY :Parler d’écriture féminine peut
aller dans le sens d’une approche
traditionnelle et souvent contestée par les
femmes elles-mêmes, qui inscrit la littérature
féminine dans un espace réduit, différent et
ayant ses propres caractéristiques. Et donc,
dans cette perspective, dans le sens d’une
exclusion.
Ce choix est délibéré. Il existe une écriture
féminine, dont on parle si peu ou parfois du
bout des lèvres, et elle peine à se frayer un
chemin à travers les mots des hommes.
Ainsi, longtemps les femmes ont été confinées
dans la pratique culturelle de l’oralité.
Expression « du dedans » par opposition à
l’écriture qui est « du dehors », puisque
publiée, publique. L’imprégnation et la
mémorisation de la tradition orale, et donc la
transmission des valeurs féminines
archétypales, s’opéraient essentiellement par
les récits de la mère, de la grand-mère et des
proches parentes. De manière à reproduire,
sans les trahir, les modèles culturels d’une
civilisation qu’il importe avant tout de
préserver et de ne pas remettre en cause.
Chaîne reconnue, encensée, des conteuses
qui, dans l’ombre des patios, dans la
complicité de la nuit et des yeux qui se
ferment, racontent des histoires d’un autre
temps. Mais conter, c’est dire la parole des
autres, c’est s’effacer derrière les mots des
autres. C’est seulement cela. Avec la prise de
parole, ou ce qu’Hélène Cixous nomme
« la venue à l’écriture », une autre femme naît
qui refuse les représentations que d’autres ont
ou ont données d’elle. Et qui l’ont aliénée
depuis des millénaires. Ainsi, trop longtemps
porteuses de la mémoire et de la parole des
autres, les femmes entrées en écriture osent
enfin se dire, transgressant délibérément
l’ordre établi qui voudrait que leurs voix ne
soient que murmures dans le silence de
maisons fermées. Elles posent sur le monde
un autre regard, un regard différent, à la fois
lucide et passionné, lourd des silences subis,
parfois choisis, et des violences traversées. La
parole de femme est souvent une parole
arrachée aux autres, conquise, mais en même
temps arrachée de soi, car elle implique une
3. Cette fille-là, Villegly, L’encre bleue , 2003, coll. Pleine page.
4. Sous le jasmin la nuit, Alger/La Tour-d’Aigues, Éditions Barzakh/Éditions de l’Aube, 2004.
© Notre Librairie. Revue des littératures du Sud.
N° 155 - 156. Identités littéraires. juillet - décembre 2004
mise à nu, un dévoilement, même si, par les
détours de la fiction, le « je » de l’être avance
masqué. Peu importe qu’elle soit faite de
balbutiements parfois maladroits, de cris à
peine audibles ou teintée de cette raucité qui
étreint la voix après de trop longs silences,
elle est là, elle existe, même si beaucoup ne la
perçoivent que dans une perspective de
confrontation. Car, pour bien des hommes
aujourd’hui la littérature féminine ne
s’exprime pas en termes d’affirmation ou de
création mais de réponse et de ressentiment.
Abdelmajid KAOUAH :
Pendant des décennies, le recours à la langue
française fut controversé. Les écrivains
algériens eux-mêmes furent partagés : Malek
Haddad se sentait en exil dans la langue
française tandis que Kateb Yacine considérait
qu’elle était un butin de guerre. Comment,
aujourd’hui, vivez-vous cette problématique ?
Pensez-vous qu’elle soit encore de saison ?
Maïssa BEY :
Déjà, le terme « problématique » me semble
étranger. Je ne comprends pas l’acharnement
actuel de certains zélateurs qui voudraient
effacer tout un pan de notre histoire. Je n’ai
pas de problème avec la langue française.
Parce qu’elle fait partie de mon histoire
personnelle. Je suis née sur un territoire qui,
au moment de ma naissance et pendant mon
enfance, était considéré comme français. J’ai
donc appris tout naturellement le français,
encouragée par mon père, instituteur, qui a
été l’un des premiers Algériens à s’engager
pendant la guerre d’indépendance. Il a
disparu, tué par ceux-là mêmes dont il
enseignait la langue. C’est lui qui m’a appris à
lire, à écrire en français. Et puis, plus tard, j’ai
découvert la littérature française. Et je pourrais
donc dire, comme Boudjedra, que « je n’ai pas
choisi le français, c’est lui qui m’a choisi ». Je
ne me sens pas concernée par toutes les
polémiques sur la langue, dans la mesure où
ce qui est important pour moi aujourd’hui
c’est de dire ce que j’ai envie de dire. Et tout
le reste n’est que… vaines rodomontades.
Abdelmajid KAOUAH :
En dépit des dangers, vous êtes restée en
Algérie où vous élaborez votre oeuvre. Est-ce
parce que c’est là où s’enracine votre parole,
là où peut s’épanouir votre écriture ?
Maïssa BEY :
Bien sûr, comme des milliers d’Algériennes et
d’Algériens, j’ai eu, à une certaine période, le
désir de partir, de ne pas avoir à affronter
chaque jour ma peur, de fuir l’horreur
quotidienne et la terreur. Si je ne l’ai pas fait
c’est peut-être parce que j’ai pu, jusqu’au
bout, préserver l’anonymat que je m’étais
imposé. C’est aussi parce que je suis
profondément et incurablement attachée à
tout ce que j’ai construit ici. Je ne crois pas
pour autant qu’il m’est nécessaire d’être là
pour continuer à écrire. Il y a bien sûr la
présence de tout ce qui me nourrit, les
parfums, les rencontres, les voix, la beauté de
certains soirs d’été, la lumière sur la terrasse
de ma maison, les cris et les rires des enfants
qui sortent de l’école à côté, l’accent
inimitable du marchand ambulant qui passe
chaque matin sous mes fenêtres, mais tout
cela est inscrit en moi. Et puis, tout ce que
m’ont donné toutes les femmes qui ont
partagé quelques instants avec moi, leurs
mots, leurs silences… c’est tout cela que je
porte en moi.
Abdelmajid KAOUAH :
L’errance, l’exil, l’ailleurs et l’ambiguïté
culturelle ont été des thèmes incontournables
de la littérature maghrébine. À la différence de
certains de ses prédécesseurs, la nouvelle
génération d’écrivains maghrébins dont vous
faites partie ne semble pas cultiver le
déchirement ou la mauvaise conscience.
Est-ce l’effet d’une mémoire enfin apaisée entre
les deux rives de la Méditerranée ?
Maïssa BEY :
Je pense sincèrement que pour que l’écriture
soit, il ne faut pas de préméditation. Je ne me
situe pas dans une mouvance, un courant,
une génération. J’écris à partir de ce qui me
touche, de ce qui me concerne, de ce
qui me pose question et provoque en moi un
désir d’aller au-delà. L’écriture n’est ni
ressassement des frustrations, ni revendication
d’une mémoire. S’interroger sur son identité,
sur son histoire, sur sa terre natale, sur son
rapport à l’Autre et à l’ailleurs est légitime.
C’est aussi et surtout une démarche
universelle. Une quête sans fin. Tant mieux ou
tant pis pour ceux qui pensent trouver des
réponses. Pour ma part, je me défie des
certitudes. Je préfère tout simplement penser
la littérature comme un point de convergence
où se retrouveraient et se reconnaîtraient tous
ceux qui tentent de rejoindre l’humain en
l’homme.
Propos recueillis par
Abdelmajid KAOUAH

Notes
1. Harrouda, Tahar Ben Djelloun (ou Jelloun), Paris, Gallimard, 1981, coll. Folio. Première édition : 1987.
2. Au commencement était la mer, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2003.
3. Cette fille-là, Villegly, L’encre bleue , 2003, coll. Pleine page.

4. Sous le jasmin la nuit, Alger/La Tour-d’Aigues, Éditions Barzakh/Éditions de l’Aube, 2004


© Notre Librairie. Revue des littératures du Sud.
N° 155 - 156. Identités littéraires. juillet - décembre 2004

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