Darwish
à Anne
à Anne
Paroles en train
Pourquoi faudrait-il avouer
Que l’on a vécu
Preuves de vie
Stigmates
Murmures au creux de la Mort
Déjà en lignes de fuite la cité
Les rails
Dévident des songes posés
En devinette au mistral
Marseille se tend de toute notre Dame-de- la Garde
Noyée dans une brume solaire
Les morts dorment-ils vraiment
On aime à le croire
Ils sont pourtant poussières dans la terre
Le poème pousse ses illusions
Tel le vent le fait des nuages
Un cirque céleste
La Provence a un air de Galilée
les pins droits dans leur tristesse
des cimetières que l’on ne voit plus
André nous a dit les leçons de Hourriya
Le Galiléen aimait la Provence
Anne se demandait pourquoi il ne parlait la langue d’Eluard
Par égard à sa mère
Ou faute d’une Elsa
Il voulait égorger sa jument en plein Paris
pour une Etrangère
Il est parti vers son étoile des arènes d’Arles
Le sang de Vincent n’a pas encore séché sur les toiles
Des soleils déments roulent dans le mistral
Les oranges de la saison prochaine auront
Un goût d’outre-tombe
Les rails semblent piailler
Comme des corbeaux prophétiques
C’est d’eux que les hommes ont appris l’art des funérailles
Le Galiléen nous abandonne
à Nostradamus
Le mistral souffle
Souffle jusqu’à Ramallah
Je reviens de Salon
C’est maintenant que commence
Le règne du Maître tourneur
Dans le monde invisible
De l’Indivise parole
Pourquoi faudrait-il avouer
Que l’on a vécu
Preuves de vie
Stigmates
Murmures au creux de la Mort
Déjà en lignes de fuite la cité
Les rails
Dévident des songes posés
En devinette au mistral
Marseille se tend de toute notre Dame-de- la Garde
Noyée dans une brume solaire
Les morts dorment-ils vraiment
On aime à le croire
Ils sont pourtant poussières dans la terre
Le poème pousse ses illusions
Tel le vent le fait des nuages
Un cirque céleste
La Provence a un air de Galilée
les pins droits dans leur tristesse
des cimetières que l’on ne voit plus
André nous a dit les leçons de Hourriya
Le Galiléen aimait la Provence
Anne se demandait pourquoi il ne parlait la langue d’Eluard
Par égard à sa mère
Ou faute d’une Elsa
Il voulait égorger sa jument en plein Paris
pour une Etrangère
Il est parti vers son étoile des arènes d’Arles
Le sang de Vincent n’a pas encore séché sur les toiles
Des soleils déments roulent dans le mistral
Les oranges de la saison prochaine auront
Un goût d’outre-tombe
Les rails semblent piailler
Comme des corbeaux prophétiques
C’est d’eux que les hommes ont appris l’art des funérailles
Le Galiléen nous abandonne
à Nostradamus
Le mistral souffle
Souffle jusqu’à Ramallah
Je reviens de Salon
C’est maintenant que commence
Le règne du Maître tourneur
Dans le monde invisible
De l’Indivise parole
Abdelmadjid Kaouah
23 11 08
23 11 08
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