2/2/07
Cher Abdelmajid,
quelques jours de retard n'ont aucune importance dans la continuité d'une amitié que la venue d'une nouvelle année ne peut que consolider.
Que celle-ci soit bénéfique pour ta santé et celle de tes proches ainsi que pour ta création poétique. Mon éditeur habituel devrait publier d'ici la fin de l'année un nouveau recueil que je lui adresse dans les prochaines semaines. Inch'allah!
Je suis invité à participer à diverses manifestations pour le centenaire de la naissance de Char.
Tu restes présent dans mon quotidien.
Cher Abdelmajid,
quelques jours de retard n'ont aucune importance dans la continuité d'une amitié que la venue d'une nouvelle année ne peut que consolider.
Que celle-ci soit bénéfique pour ta santé et celle de tes proches ainsi que pour ta création poétique. Mon éditeur habituel devrait publier d'ici la fin de l'année un nouveau recueil que je lui adresse dans les prochaines semaines. Inch'allah!
Je suis invité à participer à diverses manifestations pour le centenaire de la naissance de Char.
Tu restes présent dans mon quotidien.
Amitiés.
Jean-Claude
Ci-joint un texte écrit mon séjour d'avril à Alger
Depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
La vitre résiste au vent
même si le froid pénètre
toujours cette saison
en demeure étrangère
Quant au plat réchauffé
indigne d'une offrande
subtile est sa saveur
que l'on goûte en secret
Le monde a récusé
la simplicité d'être
au vu d'une parade
de foire aux vanités
La sagesse s'égare
dans la complicité
d'un étroit labyrinthe
dont blesse la paroi
Voici celui que je te destinais:
Depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
Les chemins de l'exil
ramènent à la mer
la compagne obstinée
sur les pas d'un retour
Accoudoir du soleil
l'air vibre entre les tombes
et fuse vers l'ardente
verrière d'une crique
dans son écrin de roches
On rêve d'un envol
pour défier l'espace
et gagner une plage
aux dunes de l'enfance
Ci-joint un texte écrit mon séjour d'avril à Alger
Depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
La vitre résiste au vent
même si le froid pénètre
toujours cette saison
en demeure étrangère
Quant au plat réchauffé
indigne d'une offrande
subtile est sa saveur
que l'on goûte en secret
Le monde a récusé
la simplicité d'être
au vu d'une parade
de foire aux vanités
La sagesse s'égare
dans la complicité
d'un étroit labyrinthe
dont blesse la paroi
Voici celui que je te destinais:
Depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
Les chemins de l'exil
ramènent à la mer
la compagne obstinée
sur les pas d'un retour
Accoudoir du soleil
l'air vibre entre les tombes
et fuse vers l'ardente
verrière d'une crique
dans son écrin de roches
On rêve d'un envol
pour défier l'espace
et gagner une plage
aux dunes de l'enfance
J-C X
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