La divinité nous a exilés
Etrangers à nous-mêmes
Nous arpentons les temps passés et à venir
Sans lyres.
Tel était notre jugement pour l'éternité
Un voyage de marins amoureux du vin
Poète babylonien
***
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçantDes cheminsDes chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces de tes pas.
C'est tout ; voyageur, il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentierQue jamaisTu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer
Antonio Machado
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